Chicago Les cours baissent un peu, sans forte actualité

« On continue à être dirigés par les autres marchés », a souligné Mike Zuzolo, de Global Commodity Analytics and Consulting. « Et le plus important, c'est probablement la hausse du dollar à des niveaux sans précédent depuis treize ans. » Le billet vert, dont la force est de nature à peser sur les exportations américaines, est engagé dans un vaste mouvement de renforcement depuis l'élection inattendue de Donald Trump à la présidence américaine ; les investisseurs tablent sur une relance budgétaire et sur le fait que la Réserve fédérale (Fed) va accélérer son resserrement monétaire en commençant dès décembre à relever ses taux. « Aujourd'hui, sur les marchés, les discussions sont dominées par la Fed et le pétrole », ont reconnu dans une note les experts de la maison de courtage Allendale.

L'influence des cours pétroliers était toutefois moins évidente que celle du dollar, car ils ont réagi de façon particulièrement hésitante à l'annonce d'une hausse plus forte que prévu des stocks américains la semaine précédente.

Quoi qu'il en soit, dans ce contexte, les cours agricoles n'ont guère réagi aux quelques actualités leur étant spécifiques, alors qu'elles étaient plutôt encourageantes pour le soja avec de bons signes sur la demande aux Etats-Unis comme à l'étranger. « On sait bien que l'actualité agricole se ralentit en hiver », ont d'ores et déjà annoncé les experts d'Allendale. « A cette période, l'influence des "marchés extérieurs" s'accentue ».

Le boisseau de maïs (environ 25 kg) pour livraison en décembre, le contrat le plus échangé, a terminé à 3,3850 dollars contre 3,4150 dollars en fin de séance précédente. Le boisseau de blé pour décembre, lui aussi le plus actif, s'échangeait à 3,9700 dollars, contre 3,9900 dollars auparavant. Le boisseau de soja pour janvier, là encore le plus échangé, coûtait 9,8575 dollars contre 9,8950 dollars précédemment.